Un article intéressant de Pierre Langlois:
http://roulezelectrique.com/les-voiture ... ransports/
Extrait :
À un moment donné il faut appeler un chat un chat. Le non sens de la filière hydrogène pour les transports peut se résumer en cinq points principaux :
- les voitures à hydrogène émettent autant de GES qu’une voiture hybride à essence qui consomme 5 litres /100 km, via l’usine qui produit l’hydrogène à partir du gaz naturel
- si on produit l’hydrogène par électrolyse de l’eau avec de l’énergie renouvelable, on n’émet pas de GES mais on consomme 3 fois plus d’électricité pour parcourir la même distance qu’une voiture électrique à batterie
- la filière des voitures à hydrogène coûte beaucoup plus cher que celle des voitures électriques à batterie, tant pour les voitures elles-mêmes, que pour l’hydrogène vs l’électricité, et surtout pour l’infrastructure d’approvisionnement en hydrogène
- Une voiture hybride rechargeable à essence, comme la Chevrolet Volt (autonomie électrique de 85 km), émet beaucoup moins de GES qu’une voiture à hydrogène au Québec, peut faire plus de 90% des kilomètres à l’électricité, faire le plein d’essence occasionnel en moins de 5 minutes et n’utiliser l’essence qu’en dehors des villes
- Les promoteurs des voitures à hydrogène n’avaient pas prévu l’évolution si rapide des batteries (prix, performance) ni l’arrivée de Tesla Motors, qui offre déjà des autonomies de 450 km sur ses voitures électriques, avec un réseau de superchargeurs gratuits, payé par Tesla (et non par le gouvernement).
Modérateur.
Amperiste comblé pendant 3 ans 1/2.
En Tesla Model S depuis 2016.