Soumis par Amperiste le
Les Opel Ampera et Chevrolet Volt et Prius rechargeable remportent aux Pays-Bas un succès plus important qu'en France. Mais au bilan après quelques mois, les chiffres sont plus élevés que les chiffres d'homologation.
Depuis leur lancement, il s'est vendu environ 2500 Ampera et 500 Volt. C'est à dire beaucoup plus qu'en France où les chiffres de livraison mensuels d'Ampera sont situés entre 10 et 20. La raison ? Une incitation fiscale importante pour les entreprises : pas de taxe à l'achat (11%), exemption de l'équivalent de la TVS et autres taxes routières jusqu'en 2016.
Avec ca, les flottes et les loueurs aux entreprises sont heureuses et une bonne partie des véhicules rechargeables sont achetées simplement pour des raisons fiscales. C'est le cas par exemple de Athlon (qui signa la première grosse commande d'Ampera) et de Arval. Arval dispose d'ailleurs de statistiques intéressantes sur la consommation de 60 de ses véhicules.
Bien évidemment, ces chiffres dépendent autant (voire davantage) de la façon de recharger que de la façon de conduire. Un qui a rechargé peu (ou pas du tout), avec un pied un peu lourd (c'est souvent le cas avec les véhicules de société) a ainsi réalisé un consommation moyenne de 7,8l/100km avec une Ampera. Un autre, toujours avec une Ampera, recharge à la fois au travail et chez lui et aboutit à une consommation de 0,4l/100km. Certainement le deuxième paie-t-il son carburant et pas le premier... ou alors le premier est-il rassuré d'avoir un moteur thermique qui tourne? Nul doute que c'est le second qui a le mieux épousé le principe des voitures rechargeables, et qu'il prend également davantage de plaisir.
Mais qui irait acheter un véhicule rechargeable pour ne pas le recharger?
En moyenne, les chiffres de consommation constatés par Arval sont 80% plus élevés que les chiffres de consommation donnés à l'homologation, soit moins de 3l/100km pour les Volt et Ampera. Un chiffre de consommation réelle que bien des autres modèles leur envient.