Hybride rechargeable : une solution contre la pénurie d'essence

La France traverse actuellement une séquence faite de longues files d'attente à la pompe. Et si la solution contre le stress de ne plus pouvoir se déplacer était tout simplement de recharger?

Pompe à essence

Depuis la fin de la semaine dernière, des centaines de stations service sont fermées, faute de carburant suite à des mouvements sociaux aux abords des raffineries et des dépôts de carburant. Cette pénurie (réelle ou précipitée) met en lumière la dépendance de l'écrasante majorité du parc automobile vis à vis du pétrole.

On a vu et entendu, dans les média en quête de sensationnalisme des travailleurs, prisonniers du pétrôle, se lamentant à l'idée de ne plus pouvoir se déplacer, et se ruer sur les pompes bien avant que leur réservoir ne soit vide. Il y a une certaine ironie dans cette situation : ceux qui hier se moquaient des voitures électriques pour leur faible autonomie quotidienne se mettent à l'envier, car l'approvisionnement en électricité n'est lui pas du tout menacé.

Alors, est-on condamné à devoir choisir entre une voiture thermique dont la capacité à nous mener au travail peut être si rapidement compromise et une voiture électrique peu apte à nous faire rapidement traverser le pays pour nous mener en villégiature? Non.

Entre le deux se situent les hybrides rechargeables. Avec une autonomie électrique de 15 à 60 kilomètres réels suivant les modèles (les constructeurs sont de plus en plus nombreux à en proposer), ils peuvent permettre de faire les trajets quotidiens sans brûler d'essence. Et avec leur moteur thermique, ils n'ont pas peur d'affronter les kilomètres quand il le faut.

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