Page 2 sur 2

Re: Mail d'avertissement d'ADOPI reçu!!

Publié : lun. 17 nov. 2014, 23:59
par Lel
Tartopom a écrit : il faut que le GVT ouvre un peu les vannes et arrête de toujours vouloir mettre tout les secteurs d'activités non concurrentiel sous perfusion pour pouvoir les garder vivant.
C'est deja le cas de l'agriculture, de l'industrie musicale et du cinema entre autre.
Cela coute cher et ce n'est pas la solution.
La solution reside à devenir concurrentiel en produisant mieux avec une vraie valeur ajoutée, en donnant envie aux gens d'acheter...pas en pleurant parce qu'on ne vend pas.

Attention à ne pas mélanger les secteurs d'activité. L'agriculture est une chose, la culture une autre. Et même au sein de cette dernière, tout dépend de quoi on parle. Lorsque tu cites le terme de "industrie" musicale et cinématographique, j'imagine qu'il s'agit essentiellement de produits commerciaux. Je crois que cette culture-là n'a pas trop besoin d'être subsidiée. Par contre, celle de qualité n'a pas pour but la rentabilité, même si elle produit bien davantage que ce que l'on croit. Mais elle nécessitera quasi toujours des subsides au départ pour se maintenir, et je ne vois pas où est le mal. Je me vois mal parler de valeur ajoutée dans le cas d'un opéra, d'une pièce de théâtre ou d'un film d'auteur. Mais cela n'empêche pas de trouver des solutions pour revoir l'emballage afin d'attirer plus de monde.

Re: Mail d'avertissement d'ADOPI reçu!!

Publié : mar. 18 nov. 2014, 13:16
par Tartopom
Bon pour faire simple, je dirai que l'idée c'est qu'il ne faut pas se plaindre de ne rien avoir a manger si on fait uniquement des choses qui ne plaisent a personne.
C'est simpliste, mais je pense que tu saisis l'idée générale :)
Hors en France on rale, on pleure, mais c'est pas pour autant qu'on comprend et qu'on s'adapte :/

Re: Mail d'avertissement d'ADOPI reçu!!

Publié : mer. 19 nov. 2014, 00:20
par Lel
Tout dépend aussi du public, qui varie en fonction des lieux et des pays.
En Belgique, lorsque je cachetonais dans l'orchestre symphonique de la radio-télé francophone (RTBF), le public était déjà très réticent à la musique du XXème siècle et surtout contemporaine. Mais le même programme joué à Stuttgart 2 jours plus tard amenait un auditoire nombreux et enthousiaste.
Même chose plus de 20 ans plus tard à l'orchestre de Liège. Un programme Messiaen n' était que très peu apprécié du public de la cité ardente, clairsemé, mais le lendemain, à Rotterdam, la salle était remplie et on nous a fait une standing-ovation.
Pareil quand on joue des compositeurs actuels: salle quasi vide à Liège ou à Bruxelles, mais remplie à Paris salle Pleyel. Certes, cette fois-là, il s'agissait d'un chef et d'un compositeur français connus (Pascal Rophé et Pascal Dusapin), mais quand-même.
Une chose est sure: nous sommes dans une ère où la qualité des œuvres et l'effort de la découverte sont de plus en plus bannis des mœurs culturels, et les politiques, médias et enseignements en sont pour une bonne part responsables.

Plus généralement, les musiciens classiques ont toutes les peines du monde à trouver des concerts, surtout s'ils ont plus de 30 ans et s'ils ne sont pas très connus, la crise n'arrangeant rien. Mon frère qui fait du rock n'a pas trop ce problème.