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La France envisage de construire des routes solaires.

Je suis assez dubitatif, une fausse bonne idée à mon avis :
- quid de l'usure ? Le passage de milliers de véhicules n'est certainement pas sans impact. Déjà que pour les "panneaux normaux" la durée de vie est de l'ordre de la vingtaine d'année, il y a de forts risques que cette durée de vie soit abrégée dans une telle configuration. Et quid alors du remplacement ?
- dans le même ordre d'idée, le passage des véhicule risque à force de "salir" les panneaux (dépôts de gomme, poussière, etc), ce qui fera chuter le rendement des panneaux.
- qu'en est-il de la sécurité (est-ce que ces panneaux ne sont pas plus glissants que du bitume en cas de pluie par exemple) ?
- les panneaux étant par définition horizontaux, ils sont loin de l'inclinaison optimale (environ 35° orienté plein sud).
- enfin est surtout, quel est le coût d'une telle installation ? Ne vaudrait-il pas mieux investir cette somme pour équiper les toits, où l'on ne risque pas les éventuels inconvénients ci-dessus ? Entendons-nous bien, je ne suis évidemment pas contre les énergies renouvelables, mais autant privilégier le meilleur rapport coût/kWh installé, or équiper une route de panneaux PV coûtera forcément plus cher que s'ils étaient installés sur un toit...

ampera57 a écrit :- les panneaux étant par définition horizontaux, ils sont loin de l'inclinaison optimale (environ 35° orienté plein sud).

Il y a peut-être une optique intégrée à ces panneaux, qui est centrée sur l'inclinaison optimale?

Sinon, comme toi je pense que si on veut valoriser des surfaces inutilisées avec des panneaux solaires, il est sans doute moins couteux (installation et entretien) de le faire sur des toits.

Un panneau sur toit peut tout de même tenir plus que 20 ans. Les miens sont garantis garder 80% de leur efficacité pendant 30 ans. A moins que l'obligation d'intégrer le panneau au toit en France, avec les problèmes de chaleur que cela engendre, fasse en sorte de diminuer cette longévité.
Sinon, bien d'accord avec vos arguments. C'est n'est pas la première fois que Ségo prend des mauvaises décisions et que le gouvernement la suive malgré tout. Mais j'imagine que les concepteurs de cette technologie ont tout de même pensé à ces inconvénients...

En France, beaucoup confondent la durée du contrat de rachat d'électricité de 20 ans avec la durée de vie des panneaux solaires.
C'est un peu comme ceux qui pensent que la batterie de l'Ampera doit être changée après 8 ans.

Quant à cette fausse bonne idée d'intégrer du photovoltaïque dans les revêtements routiers, quand je vois à quelle fréquence les revêtements sont refaits je suis dubitatif.
La résistance à l'abrasion et l'acoustique doivent être déplorables, et je ne parle même pas de l'absence de capacité drainante.

Entièrement d'accord. Commençons par mettre des panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments publics (mairies, écoles, ...) pour alimenter en "direct" les besoins en électricité de ces locaux : pas besoin de stockage, pas de perte due à la réintégration de l'électricité sur le réseau ...
Mais bon, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

J'ai lu l'article aussi. Je suis assez dubitative. Je pensais qu'il s'agissait d'une technologie similaire aux tests qui s'effectuent en Angleterre qui permettent de recharger principalement les VE. Ou cet autre prototype étudié en Inde sur une route à base de verre qui intègre les composants qui permettent de produire de l'électricité, plus résistants que le béton. Mais apparemment, il s'agit d'autre chose, ou alors, je n'ai pas tout compris.
S'il s'agit de produire du courant pour les villes, les panneaux solaire sur les toits sont plus efficaces, plus simples d'usage et plus économiques.

bonjour.

Je vais faire l'avocat du diable ici, et je vais vous dire pourquoi.

Déjà je travail chez un concurrent du groupe Colas, responsable de cette invention, donc on ne peut pas me soupçonner de prêcher pour ma paroisse, j'aurais plutôt préféré qu'elle vienne de nous.

Des routes, j'en "fabrique" a longueur d'années, et ma fibre écolo me fait de plus en plus mal : nous ne faisons, surtout en France, qu’étaler du caillou enrobés des résidus du raffinage de nos essence et diesel, ces bitumes ne sont pas neutre, ils sont en permanence lavé par les pluie, abîmé par le soleil puis relavé... etc jusqu'a la prochaine réfection (je ne crache pas dans la soupe mais ce sont nos impots)

L’amélioration des matériaux peut tout a fait permettre une meilleur tenue dans le temps, un nettoyage facilité des gommes par la pluie, il n'est pas forcement question d'en faire le revêtement d'une courbe rapide et dangereuse loin des la ville, mais bien des pavages au cœur des cités, en zone urbaine et peri-urbaine. Il ne faut pas les opposer aux capteurs de toit sur des batiments : il faut faire les deux.

Je te rejoins sur la nécessité de construire des routes plus écolos (y compris au niveau bruit), mais il faut aussi qu'elles soient résistantes, sûres en cas de pluie et à un coût abordable. Les routes solaires ne semblent pas vraiment adaptées à tous ces critères, en tout cas pour l'instant.

Tiens quelle surprise !!!
Une gabégie de plus...
Et au même moment, au Luxembourg...

Misère ! Je n'ai jamais compris l'intérêt que certains élus apportaient à la chose...